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Les fiches de transparence: une mise à jour

Sevrage tabagique
Migraine
Ostéoporose
AVC: prévention sécondaire
Zona et douleurs neuropathiques
Goutte
Troubles gastriques
Obésité

Sevrage tabagique

- Chez les patients motivés pour le sevrage tabagique, il n’est pas utile de déjà diminuer progressivement la consommation de cigarettes avant la date prévue de sevrage.
- Le signal de problèmes neuropsychiatriques graves suite à l’usage de varénicline ou de bupropione dans le sevrage tabagique n’est pas confirmé dans une étude à grande échelle récente.

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- Une RCT menée auprès de 697 patients a constaté que, chez les patients motivés pour le sevrage tabagique, il n’est pas utile de commencer déjà à réduire progressivement la consommation de cigarettes avant la date prévue de sevrage. Les patients des deux groupes ont bénéficié, dès 2 semaines avant la date prévue de sevrage, d’un traitement de substitution nicotinique (TSN) et d’un soutien psychologique. Chez les patients qui avaient déjà commencé à réduire progressivement leur consommation de cigarettes avant la date prévue de sevrage, le pourcentage de réussite de sevrage tabagique après 6 mois était moins élevé que chez les patients qui avaient continué de fumer jusqu’à la date prévue de sevrage (16% versus 22%).1-4 

- Le signal de problèmes neuropsychiatriques sévères, tels que dépression et pensées suicidaires suite à l’usage de varénicline ou de bupropione dans le sevrage tabagique, n’est pas confirmé dans l’étude EAGLES, une RCT récente, menée à grande échelle et spécialement conçue à cet effet. Ceci vaut aussi bien pour les personnes ayant des antécédents ou présentant un trouble psychiatrique (> 4.000 patients) que pour les personnes sans de tels antécédents (> 4.000 patients). Le sevrage tabagique en soi provoquait toutefois nettement plus de morbidité psychiatrique (anxiété, troubles du sommeil, pensées suicidaires) chez les patients ayant des antécédents ou présentant un trouble psychiatrique. L’étude est limitée par le fait que les patients ayant des antécédents de toxicomanie étaient exclus.5-8

Migraine

Ni l’amitriptyline ni le topiramate ne sont apparus plus efficaces que le placebo chez les enfants et les adolescents migraineux, mais ils entrainent plus d’effets indésirables.

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- La migraine est fréquente chez les enfants et les adolescents. Dans la Fiche de transparence, le manque d’études avait déjà été signalé, en particulier en ce qui concerne le traitement prophylactique. Une RCT a comparé l’amitriptyline et le topiramate avec un placebo chez plus de 300 enfants et adolescents. L’étude a été arrêtée prématurément après 24 semaines étant donné que ni le topiramate ni l’amitriptyline ne sont apparus supérieurs au placebo, et que les médicaments étaient associés à un risque significativement accru d’effets indésirables par rapport au placebo. Le fait que plus de 60 % des personnes dans le groupe placebo présentaient la réponse souhaitée, montre encore une fois l’importance majeure d’études menées en aveugle et contrôlées par placebo, en particulier dans les syndromes douloureux.9-10

Ostéoporose

- Dans une synthèse méthodique récente rigoureuse, les suppléments de calcium n’ont pas entrainé d’augmentation du risque cardio-vasculaire.
- Les bisphosphonates offrent une protection contre les fractures vertébrales chez les patients présentant une ostéoporose induite par des corticostéroïdes, mais pas ou que très peu contre les fractures non vertébrales.

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- Dans une revue systématique de 4 RCT et 27 études de cohorte, de méthodologie rigoureuse, aucune augmentation du risque cardio-vasculaire n’a été observée après la prise de suppléments de calcium (éventuellement en association avec de la vitamine D). Un tel risque avait été suggéré dans plusieurs méta-analyses.11-13

- La place des bisphosphonates dans l’ostéoporose induite par les corticostéroïdes a fait l’objet d’une Cochrane Review. Un effet protecteur a été constaté contre les fractures vertébrales mais peu ou pas contre les fractures non vertébrales. Peu d’effets indésirables ont été rapportés. 14-15

AVC: prévention secondaire

- Après un AIT ou un AVC mineur, le ticagrélor n’est pas apparu supérieur à l’acide acétylsalicylique (AAS) en termes de protection contre un nouvel AVC, un infarctus ou le décès après 3 mois.
- L’effet protecteur de l’acide acétylsalicylique en prévention d’une récidive d’AVC ischémique est plus grand que prévu dans les premières semaines. Par contre, l’effet de l’AAS après 12 semaines est plus faible que prévu et, l’association AAS + dipirydamole a ici une place à plus long terme.

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- Il ressort d’une RCT ayant inclus plus de 13.000 patients ayant eu un AIT ou un AVC mineur, que le ticagrélor (180 mg par jour) ne confère pas une meilleure protection, après 3 mois, que l’acide acétylsalicylique (100 mg par jour), contre un nouvel AVC, un infarctus ou le décès.16

- Une étude a regroupé les données individuelles des patients de toutes les RCT ayant comparé l’acide acétylsalicylique (AAS) avec un groupe-témoin après la survenue d’un AIT ou d’un AVC mineur (157.778 patients provenant de 12 RCT). Les analyses ont été faites après différents intervalles de temps : après les premières 6 semaines, entre les semaines 6 et 12, et au-delà de 12 semaines.

  • Durant les 6 premières semaines, l’AAS offre clairement une protection contre une récidive AVC ischémique, avec une diminution allant jusqu’à 60%. Le bénéfice en ce qui concerne l’AVC invalidant, l’AVC fatal et l’infarctus du myocarde était également clair pendant les 6 premières semaines. Le bénéfice était le plus net chez les patients traités après un AIT ou un AVC peu sévère.

  • Entre 6 et 12 semaines, le bénéfice était plus limité (diminution de 40% des AVC ischémiques).

  • Après 12 semaines, on n’observait plus aucun bénéfice.

L’association d’AAS + dipyridamole n’est pas apparue supérieure à une monothérapie par l’AAS dans les 12 premières semaines, mais dans la période qui a suivi, elle a toutefois entrainé une augmentation de la protection jusqu’à 25%, surtout contre l’AVC sévère et le décès.
Cette étude a des implications pour la prévention secondaire après un AIT ou un AVC mineur: l’AAS (75-100 mg par jour, après une dose de charge unique de 160-300 mg) doit être administré aussi vite que possible à tout patient présentant un AIT ou un AVC mineur, des situations dans lesquelles une hémorragie est peu probable. Alors que l’effet de l’AAS dans les premières semaines a jusqu’à présent été sous-estimé, son effet après 12 semaines a été surestimé et, l’association AAS + dipyridamole a donc bien ici une place à plus long terme.17-20

Zona et douleurs neuropathiques

- Un nouveau vaccin conjugué contre le zona offre une protection à court terme contre le zona et la névralgie postherpétique, mais des questions subsistent quant à la durée de la protection et l’effet protecteur chez les patients à risque, comme c’est également le cas pour le vaccin non conjugué Zostavax®, disponible en Belgique.
- Il n’existe ni pour le paracétamol ni pour les opioïdes de preuves convaincantes quant à une efficacité sur les douleurs neuropathiques.
- L’aciclovir est apparu aussi efficace que le valaciclovir en cas de zona ophtalmique.

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- Un nouveau vaccin conjugué contre le zona a été testé chez plus de 13.000 patients immunocompétents âgés de plus de 70 ans. Le vaccin offrait un taux de protection de presque 90% contre le zona et la névralgie postherpétique dans les 3,7 années suivant la vaccination. En chiffres absolus, ceci signifie que l’on a évité 1 épisode de zona par an en vaccinant environ 875 patients. Comme avec les autres vaccins contre le zona (entre autres le vaccin non conjugué disponible en Belgique, Zostavax®, voir “Informations récentes” dans les Folia de novembre 2014) d’importantes questions subsistent quant à l’effet protecteur chez les patients à risque (également exclus dans cette étude) et quant à la durée de protection du vaccin.21-22

- Des Cochrane Reviews ont évalué l’efficacité du fentanyl, de l’oxycodone, de l’hydromorphone et du paracétamol (ce dernier éventuellement associé à la codéine) en cas de douleurs neuropathiques. On n’a trouvé que très peu voire aucune étude de qualité. Pour aucun de ces produits, il n’existait de preuve convaincante d’une supériorité par rapport au placebo, les effets indésirables étaient toutefois plus nombreux avec les opioïdes.23-26

- Une Cochrane Review a évalué le profil d’efficacité du valaciclovir par rapport à celui de l’aciclovir chez des patients immunocompétents atteints d’un zona ophtalmique. Dans la seule étude qui répondait aux critères d’inclusion, aucune différence n’a été observée.27

Goutte

- En cas de crise de goutte aiguë, la prednisolone s’est révélée aussi efficace que l’indométhacine pour soulager la douleur, mais elle entraîne moins d’effets indésirables.
- Les données relatives à l’efficacité et l’innocuité du lésinurad, un uricosurique autorisé au niveau européen (pas disponible en Belgique, situation au 01/05/17), sont encore limitées.

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- Une nouvelle RCT (chez 416 patients chinois dans des services d’urgence) confirme qu’en cas de crise de goutte aiguë, la prednisolone (30 mg par jour pendant 5 jours) est aussi efficace que l’indométhacine (150 mg par jour pendant 2 jours, ensuite 75 mg pendant 3 jours) pour soulager la douleur, mais elle entraîne moins d’effets indésirables.28-29 

- Depuis plusieurs années, le probénécid (en préparation magistrale) est le seul uricosurique disponible en Belgique. Un autre uricosurique, le lésinurad, a été récemment autorisé au niveau européen. Il n’est pas encore disponible en Belgique (situation au 01/05/17). Dans les études cliniques (non publiées), le lésinurad a surtout été étudié en association avec l’allopurinol ou le fébuxostat, avec la diminution de l’acide urique comme critère d’évaluation primaire. Le nombre de crises de goutte aiguës n’était qu’un critère d’évaluation secondaire et une différence a été observée uniquement avec l’association de fébuxostat + 400 mg de lésinurad, avec une diminution de moitié de l’incidence des crises de goutte.
Dans le bras de l’étude allopurinol + lésinurad 400 mg, une augmentation (temporaire) de la créatinine a été constatée ainsi que des abandons en raison de problèmes rénaux. Outre le fait que les données concernant l’efficacité sur le nombre de crises de goutte soient limitées, l’innocuité à long terme n’est pas connue. Il n’est pas clair dans quelle mesure le lésinurad en monothérapie s’avère utile en cas d’intolérance à l’allopurinol, un problème fréquent.30-31

Troubles gastriques

- Dans une étude britannique, aucun lien n’a été trouvé entre l’usage d’IPP et la survenue de pneumonie.
- Des controverses existent toujours concernant le meilleur traitement d’éradication d’Helicobacter pylori (HP). De manière constante, le taux de réussite des différents schémas thérapeutiques est plus élevé lorsque le traitement est administré pendant au moins 10 jours, et il dépend des données locales de résistance à la clarithromycine.

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- Dans certaines études, un risque accru de pneumonie a été observé lors de l’usage d’un inhibiteur de la pompe à protons (IPP).Le lien causal entre l’usage d’un IPP et une pneumonie est cependant remis en question dans une étude britannique à grande échelle. Dans une base de données provenant de patients en première ligne, 160.000 patients ayant reçu une nouvelle prescription d’IPP ont été étudiés. Une corrélation entre l’usage d’IPP et la pneumonie a bien été constatée, mais si l’on compare la période avec IPP à la période sans IPP chez un même patient, on ne retrouve pas de fréquence accrue de pneumonie. Les auteurs ainsi qu’un éditorial s’y rapportant concluent que la relation observée entre l’usage d’IPP et la pneumonie peut s’expliquer simplement sur base de confonding factors, et qu’il n’existe donc aucun lien causal.32-33

- Des controverses continuent d’exister concernant le meilleur traitement d’éradication d’Helicobacter pylori (HP) comme le montrent de nouvelles études et méta-analyses.

  • Dans une RCT réalisée à Taïwan, l’association d’une trithérapie classique + bismuth pendant 14 jours est apparue supérieure à 14 jours de trithérapie classique sans bismuth et à 10 jours de trithérapie classique + métronidazole. Le taux de réussite d’éradication était respectivement de 90%, 84% et 86%. L’association avec le bismuth était toutefois associée à un plus grand nombre d’effets indésirables. A Taïwan, le taux de résistance d’HP à la clarithromycine est élevé.3

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  • D’après une grande méta-analyse (117 RCT, plus de 30.000 patients), un traitement séquentiel aboutit au taux d’éradication d’HP le plus élevé dans les pays où le taux de résistance à la clarithromycine est peu élevé (< 15%). Dans les pays où le taux de résistance est élevé (15% ou plus), un traitement hybride (IPP + amoxicilline pendant 10 à 14 jours, avec ajout de clarithromycine + métronidazole pendant les 7 derniers jours) aboutit au taux d’éradication le plus élevé. La plupart des études ont été réalisées en Asie et au sud de l’Europe.35-36

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  • Il ressort par contre d’une Cochrane Review (44 RCT, 12.284 patients) que dans des études récentes (après 2008), une trithérapie classique pendant au moins 10 jours est apparue aussi efficace qu’un traitement séquentiel. Avec les deux schémas, le taux d’éradication était toutefois inférieur au taux attendu de 90%.37

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De manière constante dans ces différentes analyses, le taux de réussite des différents schémas thérapeutiques est plus élevé en cas de traitement pendant au moins 10 jours, et dépend des données locales de résistance à la clarithromycine. En Belgique, le suivi de cette résistance s’effectue seulement au moyen d’échantillons hautement sélectionnés, d’où une résistance entre 25 et 30 % ces dernières années (Dr. Y. Glupczynski, Centre National de Référence Helicobacter pylori). Dans une population moins sélectionnée (c.-à-d. la population générale), les chiffres de résistance sont probablement nettement moins élevés. Des chiffres belges sur la base d’échantillons moins hautement sélectionnés s’avèrent nécessaires.

Obésité

Des publications récentes confirment que l’effet des médicaments utilisés dans l’obésité est très limité, tant chez l’adulte que chez l’enfant et l’adolescent.

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- Une revue systématique (28 RCT, 29.018 patients) et une méta-analyse en réseau ont étudié l’effet de tous les médicaments autorisés par la FDA pour le traitement de l’obésité. Par rapport au placebo, un traitement médicamenteux entraîne après un an une perte de poids supplémentaire moyenne suivante : phentermine + topimarate: -8,8 kg; liraglutide: -5,3 kg; naltrexone + bupropione : -5,0 kg; lorcasérine: -3,2 kg; orlistat: -2,6 kg. Les RCT ont inclus des patients ayant un IMC médian de 36, c.-à-d. une obésité sévère. Il n’existe qu’une seule étude comparative directe. Le liraglutide et la naltrexone + bupropion ont mené au plus grand taux d’abandons en raison d’effets indésirables. Des données concernant l’évolution du poids après l’arrêt du médicament n’ont pas été rapportées. Cette revue systématique  confirme que l’effet des médicaments dans l’obésité est très limité.38

- Une Cochrane Review a évalué la place des médicaments dans l’obésité chez l’enfant et l’adolescent. Ici aussi, les résultats sont limités, et surtout les effets à long terme et le risque d’effets indésirables sont incertains.39

Sources spécifiques

Sevrage tabagique

1 Lindson-Hawley N, Banting M, West R, et al. Gradual Versus Abrupt Smoking Cessation: A Randomized, Controlled Noninferiority Trial. Ann Intern Med 2016;164:585-92, May 3. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26975007.
2 Klemperer EM, Hughes JR. After precessation nicotine replacement therapy, abrupt cessation increases abstinence more than gradual cessation in smokers ready to quit. Evid Based Med 2016;21:174, Oct. Comment on: Lindson-Hawley N, Banting M, West R, et al. Gradual versus abrupt smoking cessation a randomized, controlled noninferiority trial gradual versus abrupt smoking cessation. Ann Intern Med 2016;164:585–92, url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27516374.
3 Boudrez H. Gradueel of abrupt stoppen met roken? Minerva online 2016, 17/10/2016.
4 Wilson H, Md SS. In adults, quitting smoking abruptly improved abstinence more than quitting gradually. Ann Intern Med 2016;165:JC3, Jul 19. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27429315.
5 Anonymous. Neuropsychiatric safety of varenicline and bupropion. Drug Ther Bull 2016;54:76.
6 Anthenelli RM, Benowitz NL, West R, et al. Neuropsychiatric safety and efficacy of varenicline, bupropion, and nicotine patch in smokers with and without psychiatric disorders (EAGLES): a double-blind, randomised, placebo-controlled clinical trial. The Lancet 2016;387:2507-20.
7 Zawertailo L. Safety of smoking cessation drugs for mentally ill patients. The Lancet 2016;387:2481-2.
8 Rédaction Prescrire. Varénicline et troubles neuropsychiques : prudence, même après l'essai dit Eagles. La Revue Prescrire 2017.

Migraine

9 Powers SW, Coffey CS, Chamberlin LA, et al. Trial of Amitriptyline, Topiramate, and Placebo for Pediatric Migraine. N Engl J Med 2017;376:115-24, Jan 12. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27788026.
10 Jackson JL. Pediatric Migraine Headache - Still Searching for Effective Treatments. N Engl J Med 2017;376:169-70, Jan 12. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28076719.

Ostéoporose

11 Chung M, Tang AM, Fu Z, et al. Calcium Intake and Cardiovascular Disease Risk: An Updated Systematic Review and Meta-analysis. Ann Intern Med 2016;165:856-66, Dec 20. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27776363.
12 Kopecky SL, Bauer DC, Gulati M, et al. Lack of Evidence Linking Calcium With or Without Vitamin D Supplementation to Cardiovascular Disease in Generally Healthy Adults: A Clinical Guideline From the National Osteoporosis Foundation and the American Society for Preventive Cardiology. Ann Intern Med 2016;165:867-8, Dec 20. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27776362.
13 Margolis KL, Manson JE. Calcium Supplements and Cardiovascular Disease Risk: What Do Clinicians and Patients Need to Know? Ann Intern Med 2016;165:884-5, Dec 20. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27776361.
14 Anonymous. Bisphosphonates and steroid-induced osteoporosis. Drug Ther Bull 2016;54:135.
15 Allen CS, Yeung JH, Vandermeer B, et al. Bisphosphonates for steroid-induced osteoporosis. Cochrane Database Syst Rev 2016;10:CD001347, Oct 5. url: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27706804.

ACV : prévention secondaire

16 Johnston SC, Amarenco P, Albers GW, et al. Ticagrelor versus Aspirin in Acute Stroke or Transient Ischemic Attack. N Engl J Med 2016, May 10. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27160892.
17 Rothwell PM, Algra A, Chen Z, et al. Effects of aspirin on risk and severity of early recurrent stroke after transient ischaemic attack and ischaemic stroke: time-course analysis of randomised trials. Lancet 2016;388:365-75, Jul 23. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27209146.
18 Hankey GJ. The benefits of aspirin in early secondary stroke prevention. The Lancet 2016;388:312-4.
19 Chevalier P. Snel aspirine toedienen na een mineur TIA of CVA? Minerva Online 2017, 15/02/2017. Comment on: Rothwell PM, Algra A, Chen Z, et al. Effects of aspirin on risk and severity of early recurrent stroke after transient ischaemic attack and ischaemic stroke: time-course analysis of randomised trials. Lancet 2016;388:365-75. DOI: 10.1016/S0140-6736(16)30468-8.
20 Alberts MJ. Pooled RCTs: After ischemic stroke or TIA, aspirin for secondary prevention reduced early recurrence and severity. Ann Intern Med 2016;165:JC27, Sep 20. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27653724.

Zona et neuropathie

21 Cunningham AL, Lal H, Kovac M, et al. Efficacy of the Herpes Zoster Subunit Vaccine in Adults 70 Years of Age or Older. N Engl J Med 2016;375:1019-32, Sep 15. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27626517.
22 Neuzil KM, Griffin MR. Preventing Shingles and Its Complications in Older Persons. N Engl J Med 2016;375:1079-80, Sep 15. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27626522.
23 Derry S, Stannard C, Cole P, et al. Fentanyl for neuropathic pain in adults. Cochrane Database Syst Rev 2016;10:CD011605, Oct 11. url: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27727431.
24 Stannard C, Gaskell H, Derry S, et al. Hydromorphone for neuropathic pain in adults. Cochrane Database Syst Rev 2016;5:CD011604. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27216018.
25 Gaskell H, Derry S, Stannard C, et al. Oxycodone for neuropathic pain in adults. Cochrane Database Syst Rev 2016;7:CD010692. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27465317.
26 Wiffen PJ, Knaggs R, Derry S, et al. Paracetamol (acetaminophen) with or without codeine or dihydrocodeine for neuropathic pain in adults. Cochrane Database Syst Rev 2016;12:CD012227, Dec 27. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28027389.
27 Schuster AK, Harder BC, Schlichtenbrede FC, et al. Valacyclovir versus acyclovir for the treatment of herpes zoster ophthalmicus in immunocompetent patients. Cochrane Database Syst Rev 2016;11:CD011503, Nov 14. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27841441.

Goutte

28 Rainer TH, Cheng CH, Janssens HJ, et al. Oral Prednisolone in the Treatment of Acute Gout: A Pragmatic, Multicenter, Double-Blind, Randomized Trial. Ann Intern Med 2016;164:464-71, Apr 5. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26903390.
29 Denman M. Prednisolone was equivalent to indomethacin for pain reduction in acute gout. Ann Intern Med 2016;164:JC51, May 17. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27182917.
30 Janse AH, Bruggeman RW. Lesinurad: een nieuw gezicht bij jicht. Pharma Selecta 2016;32:50-2.
31 Smetana GW. Update on Novel Drugs for Primary Care Practice: Drugs Approved by the U.S. Food and Drug Administration in 2015. Ann Intern Med 2016;164:W48-54, May 3. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27136232.

Troubles gastriques

32 Othman F, Crooks CJ, Card TR. Community acquired pneumonia incidence before and after proton pump inhibitor prescription: population based study. BMJ 2016:i5813, 18 October. url: http://www.bmj.com/content/355/bmj.i5813.
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Obésité

38 Khera R, Murad MH, Chandar AK, et al. Association of Pharmacological Treatments for Obesity With Weight Loss and Adverse Events: A Systematic Review and Meta-analysis. JAMA 2016;315:2424-34, Jun 14. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27299618.
39 Mead E, Atkinson G, Richter B, et al. Drug interventions for the treatment of obesity in children and adolescents. Cochrane Database Syst Rev 2016;11:CD012436, Nov 29. url: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27899001