Sélections

Dermatologie

• Prurit du à un urticaire.

Motivation

• Dans le prurit dû à l'urticaire, les antihistaminiques sont efficaces. Il ne semble pas y avoir de différence entre les différents antihistaminiques H1. Le prurit dû à d’autres affections qu’une urticaire est une indication pour les antihistaminiques H1 qui est non (ou peu) documentée (voir 12.4.1. Antihistaminiques H1).
• Chez les patients âgés, le médicament de choix est un antihistaminique ayant moins d'effets sédatifs et anticholinergiques (et donc moins d'effets secondaires).
• En raison de son prix, la cétirizine est sélectionnée ; la loratadine est une bonne alternative.

Posologie

Pas d’adaptation de la dose nécessaire sur base de l’âge.

• 10 mg par jour en une prise (1 comprimé, 1 fois par jour).
• Chez les patients sensibles aux effets indésirables: 2 fois 5 mg par jour.

En cas d'insuffisance rénale

Couper et broyer

• Couper : voir les formes pharmaceutiques mentionnées dans le RCM en regard de la spécialité (cétirizine). Voir aussi Intro 2.11.7. Les voies d’administration et les formes pharmaceutiques pour plus d’information concernant les termes utilisés.
• Broyer : voir Intro 2.11.12. Broyer un médicament. Voir aussi Pletfiches (encoder le nom de la molécule dans la barre de recherche ‘doorzoek de fiches’).

Précautions d’utilisation

PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES

• Comme pour tout médicament à effet sédatif, la prudence est de mise chez les personnes âgées. La durée du traitement doit être la plus courte possible et adaptée aux symptômes.

Effets indésirables

• Sédation: variable selon les produits, les individus et l'âge; à la posologie préconisée, la bilastine, la cétirizine (et la lévocétirizine), l'ébastine, la féxofénadine, la loratadine (et la desloratadine), et la rupatadine sont peu sédatives. Des cas d'hyperexcitabilité paradoxale ont été rapportés lors de l'utilisation d'antihistaminiques sédatifs, en particulier chez les enfants.
• Effets anticholinergiques (voir Intro.6.2.3. Effets indésirables anticholinergiques): surtout marqués avec la diphenhydramine, le diménhydrinate, l'hydroxyzine, la méclozine, la doxylamine et la chlorphénamine (voir Folia de novembre 2024). Les antihistaminiques peu sédatifs ont peu ou pas d'effet anticholinergique.
• Leucopénie et agranulocytose: rare.
• Hydroxyzine: allongement de l’intervalle QT avec risque de torsades de pointes (pour les facteurs de risque des torsades de pointes, voir Intro.6.2.2. Allongement de l’intervalle QT et torsades de pointes). Pour les autres antihistaminiques H₁, les données concernant l’allongement de l’intervalle QT sont rassurantes.

Interactions

• Hydroxyzine: risque accru de torsades de pointes en cas d’association à d’autres médicaments augmentant le risque d’allongement de l’intervalle QT (voir Intro.6.2.2. Allongement de l’intervalle QT et torsades de pointes).
• Sédation accrue en cas d’association à d’autres médicaments à effet sédatif ou à l’alcool.
• La diphenhydramine est un substrat et un inhibiteur du CYP2D6 (voir Tableau Ic. dans Intro.6.3.).
• L’ébastine est un substrat du CYP3A4 (voir Tableau Ic. dans Intro.6.3.).
• La cétirizine, la desloratadine, la fexofénadine et la loratadine sont des substrats de la P-gp (voir Tableau Id. dans Intro.6.3.).
• La loratadine est aussi un substrat du CYP3A4 (voir Tableau Ic. dans Intro.6.3.).

Contre-indications

• Pour les antihistaminiques H₁ nettement anticholinergiques (voir la rubrique “Effets indésirables”): celles des anticholinergiques (voir Intro.6.2.3. Effets indésirables anticholinergiques).
• Hydroxyzine: facteurs de risques d’allongement de l’intervalle QT (voir Intro.6.2.2. Allongement de l’intervalle QT et torsades de pointes).

Tableau de prix